Aujourd'hui je me rends chez le compositeur. Nous finalisons le mixage des musiques de l'épisode 10.
Les morceaux ont été montés déjà mais nous avons envoyé les notes, remarques et demandes de modification pour ce mixage.
Nous allons écouter chaque morceau en visionnant le film. Nous allons apporter les derniers ajustements. En général ça dire deux heures. Notre process de travail est rodé.
J'aimerais mettre la nouvelle chanson sur le générique de fin de l'épisode 10. On l'entend pour la première fois sur l'épisode 9. Ça sera comme un passage de relais à la prochaine saison.
Ensuite nous parlerons probablement de l'album. Et nous écouterons peut-être justement la version entière de la chanson (qui ne fait qu'une minute malheureusement sur le générique de fin).
Ensuite, réunion d'écriture à la Cité pour l'épisode 3 de la saison 3. Nous sommes proches de la fin mais il reste une couille sur une des lignes narratives. Il y a une articulation qui fonctionne mal. Deux idées qui se télescopent et se parasitent. Il faudrait en abandonner une, ce qui va être compliqué. Il faut donc réfléchir à les agencer autrement et à en changer éventuellement une d'épisode.
Nous aurions du livrer déjà la semaine dernière voire il y a quinze jours.
J'étais épuisé le week-end dernier. Maintenant ça va mieux.
Dans l'après-midi, réunion de production puis écoute du montage son de l'épisode 9 (le mixage commence demain donc pas de temps à perdre). Il est possible que je zappe cette étape d'ailleurs, le montage son, ça roule plutôt.
J'aimerais bien échapper à l'intrigue. Trop d'intrigues. Les gens aiment les intrigues. Moi j'aime ce qu'il y a à côté. Les Soprano : pas d'intrigue. The wire : l'intrigue était secondaire, importante mais secondaire. Mad Men : pas d'intrigue.
Bref... il faut que je parvienne à ne pas perdre la série dans l'intrigue. Il faut des personnages, des scènes, des situations. Mais on n'est pas dans la mécanique.
Je ne m'y retrouve pas. Il faut que je redresse la barre. Nous partons dans trop intrigues sur la saison 3. Trop serré. Il faut qu'on desserre.
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