02 avril 2017

Pourquoi je vote Macron

Pourquoi je vote Macron

C’est étonnant d’entendre dire que les français sont mécontents de l’offre politique actuelle. Le spectre politique n’a jamais été mieux représenté. De l’extrême droite (en plusieurs versions : débile, dangereuse, sournoise), à la droite (libérale) en passant par le centre (ni gauche ni droite pour une fois), la vraie gauche (tendance frondeurs) à l’extrême gauche (en plusieurs versions : puissante, dangereuse, débile), que manque-t-il ?
Les écologistes ? Ils sont un peu partout et plutôt bien représentés.
Cette année est l’année des clarifications.
Le Parti Socialiste paie son obstination à dénier ses contradictions. Une obstination incarnée par François Hollande. Il faut se rappeler la déloyauté extraordinaire d’un Laurent Fabius au moment du référendum sur le traité européen. Le PS aurait du éclater. Il faut se rappeler le déchirement entre Martine Aubry et Ségolène Royal. Il faut se rappeler l’opposition frontale du PS à François Hollande.
Je persiste à penser que son échec est dû à son manque de majorité.  La gauche – par radicalité -  a refusé de le suivre. Il n’a pas su s’imposer à elle. Il n’a su que composer, tergiverser. Résultat : cinq ans pour rien. Dommage.
J’y ai cru quand il a nommé Valls premier ministre. Au moins, il clarifiait son positionnement politique.
Mais ça n’a rien donné. Pas de majorité pour voter les réformes. Alors les réformes ont été imposées ou votés sous une forme édulcorée, émoussée, inefficace. Après les deux ans d’impôts ridicules, la colère est montée. Impuissance et faiblesse ont toujours provoqué la violence.

Cette année, on clarifie : la gauche est éclatée parce qu’elle est encore dans l’ancien monde. Un monde qui ne se divise plus entre étatisation et privatisation, entre intervention de l’Etat et puissance du privé, entre droite libérale et gauche sociale, entre puissances de l’argent et puissance du travail.
La France n’a jamais été libérale ! La France a toujours été gouvernée au centre gauche dans un soucis permanent de la défense des acquis sociaux.
Le modèle social français n’a jamais été remis en cause, ni par la droite ni par la gauche.
Qu’a-t-il donné ce modèle social ? Chômage de masse, pauvreté, repli industriel. La seule réforme de gauche depuis 1997, ce sont les 35 heures. C’est une blague ? Où sont les résultats ? Et on propose 32 ?
Le déni de l’échec, voilà ce dont crève la gauche.
Quant à la droite, elle n’a cessé de donner des coups de mentons mais n’a jamais réussi à réformer non plus. Chirac et sa fracture sociale (slogan de gauche), Sarkozy et son « travailler plus pour gagner plus » qui n’a finalement rien fait pour changer la structure, ils n’ont jamais été libéraux.
Alors Fillon a été cette promesse. Enfin le grand soir libéral ! Plébiscité par les électeurs de droites. Outre qu’à ce ce grand soir j’ai bien peur que les français préfèrent le grand soir national (pas moi, je le dis, au second tour je voterais Fillon s’il était présent contre Le Pen, comme je voterais Hamon ou Mélenchon d'ailleurs), Fillon, l’homme, va peut-être simplement tuer la droite. C’est l’homme qui la fait perdre. Pas le programme. Au point que l’homme veut à tout prix s’effacer derrière le programme. Mais non, François Fillon, on élit un homme ! C’est ça la présidentielle.
Alors l’extrême droite va-t-elle prendre le pouvoir, pour la première fois depuis 1939 ??!!!
Les nervis du GUD vont-ils réellement entrer au ministère de l’Intérieur ? à la DGSE ? La DGSI ? Les gens en ont-ils tellement marre qu’ils vont réellement leur permettre de saisir tous les leviers ? Ceux de nous écouter, de nous surveiller, de nous contrôler ? De décider si on est français ou non ? De décider des films, des musiques, des spectacles, des livres avec lesquels on veut vivre ? De décider qui doit aimer qui, comment aimer ? Vraiment ? Va-t-on vraiment les laisser nous faire quitter l’Europe et obliger tout l’Europe à revenir à un système de nations qui contractent les unes avec les autres ? Va-t-on réellement les laisser nous faire revenir dans un monde qui a été celui de la guerre ?
C’est possible. C’est triste à mourir, mais c’est possible. Ceux qui n’y croient pas se cachent la tête dans la terre pour éviter un choix douloureux.

Ça n’est pas pour ça que je vote Macron.
Je vote Macron parce que dans la nouvelle division politique qui se correspond au monde numérisé, globalisé qui est le nôtre aujourd’hui, je suis de son bord.
Les anciennes structures politiques pensent un monde qui a trop changé pour leur correspondre. Leurs outils ne sont plus les bons. Ils peuvent le redevenir, quand le monde actuel aura été stabilisé, s’il doit l’être un jour, et quand le débat ne sera plus d’accompagner ou refuser les transformations.
Aujourd’hui le débat est celui-là : ouverture contre fermeture, pari de la paix contre risque de la guerre, travailler le monde tel qu’il est ou revenir à celui qui n’est plus.
A droite on reproche à Macron d’être la continuation de Hollande. C’est  stupide. Hollande a échoué de n’avoir pas suivi Macron. Macron s’est présenté de n’avoir pas été écouté par Hollande.
A gauche, on accuse Macron d’être de droite.
Il est pour l’Europe (malgré tout), je le suis aussi, il est pour libérer le travail, je le suis aussi car, le modèle social français n’est plus qu’une machine à produire du chômage et de la précarité.
Mais surtout, il n’accuse pas ceux qui ont et ne les oppose pas à ceux qui n’ont pas, il n’a pas cette idée stupide de vouloir prendre aux riches, de les faire payer, de leur faire rendre leur argent. Ça n’a jamais marché dans l’histoire, jamais, nulle part. Et c’est pourtant ce qu’on nous ressort aujourd’hui à gauche.
Non, en revanche, être pour les règles, les lois qui empêchent la triche, qui impose l’honnêteté (économique), de jouer le jeu social, ça c’est le libéralisme de gauche.
Ça signifie : libérer le travail (et tout le reste d’ailleurs, au nouveau sociétal, c’est là aussi que pourraient se reconnaître les gens de gauche) tout en se souciant des effets néfastes. Mais la somme des effets positifs sera supérieure à celle des effets négatifs, pris en charge par l’Etat.
Le libéralisme de gauche, c’est le libéralisme avec le soucis des effets négatifs. Le libéralisme de droite, c’est le libéralisme qui mise sur la réduction naturelle des effets négatifs (ce qui n’arrive jamais).
J’ai toujours voté à gauche. Mitterrand, Jospin, Royal, Hollande. Aujourd’hui la gauche s’éloigne de moi, s’éloigne du monde dans lequel je vis, du monde dans lequel vont vivre mes enfants.
Et puisqu’il faudra choisir, et non s’en laver les mains, puisqu’il faudra prendre ses responsabilités, je voterai pour la révolution libérale de Macron contre la révolution nationale de Le Pen, contre les pétainistes, les munichois, les poutinistes, ceux qui feront de notre société un monde sombre, triste, laid, honteux, ceux qui vont dégrader la France et en faire un anti-modèle.
Oui je préfère Macron à l’extrême droite, et ceux qui pensent que c’est le même mal, ceux-là se mentent à eux-mêmes et nous précipiteront dans l’abîme.
Je le dis à mes amis de gauche qui ne veulent pas de ce monde où les plus pauvres vont encore payer pour les plus riches. Ça n’est plus cette analyse qui doit guider nos actes politiques car elle n’a jamais rien produit depuis quarante ans. Elle a toujours échoué et il faut en faire le constat. 
La justice sociale passe par d’autres chemins que ni Hamon ni Mélenchon ne savent emprunter. Ils la veulent, ils la souhaitent. Mais ils ne savent plus comment y arriver. Ils appartiennent à un monde qui est derrière nous.
Que la gauche et la droite accusent Macron de défauts qui se contredisent révèle leur erreur ou leur calcul. Ils s’annulent, se neutralisent et montrent leur impuissance à penser le nouveau monde.
Je ne connais pas Macron et j’espère que l’homme saura être à la hauteur de ce qu’il défend. Tout choix comporte un risque.
Révolution libérale (de droite ou de gauche) contre révolution nationale (d’extrême droite), c’est la vérité de notre situation politique en France.
Et dans cette opposition de révolutions, j’ai fait mon choix.

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5 commentaires:

  1. "Je le dis à mes amis de gauche qui ne veulent pas de ce monde où les plus pauvres vont encore payer pour les plus riches. Ça n’est plus cette analyse qui doit guider nos actes politiques car elle n’a jamais rien produit depuis quarante ans. Elle a toujours échoué et il faut en faire le constat.
    Moi je trouve que la gauche peut être félicitée pour ce qu'elle a tenté de faire pour réduire les inégalités dans un monde où la finance règne en maître incontesté. Elle n'a pas échoué, elle a lutté et elle a limité les dégâts. Ce dont souffre la France actuellement, c'est d'un manque d'alternative à la gauche bobo et à l’extrême droite.
    Je suis de gauche mais le monde actuel ne pense qu'à s'enrichir quitte à laisser tant de gens sur le carreau... Et ces gens pauvres, on en parle mais on les écrase du pied pire! on dit qu'ils profitent!!! De quoi? de quelques sous? Ce ne sont pas eux qui profitent de la France, ce sont ceux qui utilisent le système pour s'enrichir. Les tricheries qui font perdre quelques centaines d'euros par personne à la CAF, font perdre dans le milieu de la finance des millions d'euros à la France entière. Voilà pourquoi je ne voterai pas pour Macron. Il n'a aucune véritable idéologie humaniste, ambition pour le Français dans son quotidien. Il est trop loin de chaque Français, et n'a aucun langage pratique et quotidien. Et je suis contre le vote utile car il n'est pas démocratique. Voter c'est un droit autant qu'un devoir. Le droit d'exprimer son opinion profonde en fonction des choix qui sont proposés. Et comme vous le dites si bien, nous avons du choix. Malheureusement les médias nous incitent, nous influencent, alors que les sondages ont déjà prouvé leurs failles, ils nous en balancent ( des sondages) à chaque virgule. Et d'après eux, ils nous informent de ce que sera le résultat de ces élections pour que nous choisissions, comme le troupeau (sondages) que nous suivriions. Je revendique le choix et si une majorité veut aller vers ceux qui pensent à la France au lieu de penser aux Français, ou sombrer même dans l'extrême droite, je ne peux l'empêcher mais ce ne sera pas de mon fait.

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    1. Bonjour
      Je ne sais pas ce que signifie "profiter du système pour s'enrichir". Recevoir un bon salaire ? Et même s'il est important, c'est répréhensible ? La redistribution a alors un nom : l'impôt ! Recevoir des droits d'auteur ? Recevoir la juste rétribution de risques financiers pris pour investir ? Franchement c'est trop flou. Ne pas respecter les règles et contourner la loi, oui, ça je comprends. Faire de l'évasion fiscale, oui, je comprends. Bref, flouer les autres en contournant les lois et en profitant de sa puissance pour se dissimuler, oui, c'est un vrai mal. Et je ne pense pas que Macron soit le support de ça. Au contraire ! Libérer l'économie française de tous les carcans qui l'empêche de créer des emplois, c'est aussi penser à ceux qui sont sur le carreau et ceci en imposant des règles et en les faisant respecter. Je ne vois pas le problème. A moins qu'il soit réellement idéologique et qu'un changement radical de société soit à l'ordre du jour, changement qui dans l'histoire, à l'échelle d'un pays, n'a jamais donné que du malheur et de la pauvreté.
      Les médias ne vous incitent à rien du tout. On n'est jamais obligé de les lire de les regarder et on peut toujours garder une distance pour modérer leurs influence. Voter est un droit et il est bon que ce droit soit exercé de manière éclairée. Vous pouvez voter évidemment selon votre cœur et opinion au premier tour tant le choix est large. Non on ne vote pas obligatoirement par calcul au premier tour.
      Pour le second, voter ou s'abstenir est un choix. Si vous considérer que l'opposant à Le Pen (si elle est au second tour bien entendu) c'est la même chose, ça sera la même société, alors votre refus de choisir sera motivé. Je pense que ce sera non seulement une faute mais aussi une erreur. Envers vous-même et envers les autres et en particulier justement ceux qui souffrent des inégalités sociales. "ça ne sera pas de votre fait" ? Mais si bien sûr ! Ça n'est pas en les niant qu'on ne prend pas ses responsabilités. On les prend quoiqu'il arrive. Moi je vote selon mes convictions. J'ai la chance d'avoir quelqu'un qui les représente et qui peut arriver au second tour. Mais si Mélenchon arrivait au second tour, je prendrais mes responsabilités. J'estime que son programme est une aventure absurde et qu'il ment car il ne l'appliquera jamais. Sa constituante est une rigolade. Il n'y croit même pas lui-même ! Mais je le choisirai face à Le Pen. Je vous imagine dans le même cas de figure, devoir choisir entre deux maux. Oui, vous avez vos raisons. Mais ces deux maux ne sont pas équivalents même de votre point de vue. En revanche, du mien, vous seriez bien plus responsable de l'éventuelle élection de Le Pen que ceux qui voteront pour elle. Car eux sont perdus. Et vous, non.

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  2. Bonjour M.Rochant, tout d'abord je tiens à vous féliciter pour le Bureau des Légendes,une série haletante, bien réalisée et aux acteurs talentueux.

    Comme de nombreux autres jeunes ( jai 22ans ) je suis un peu désemparé et j'ai du mal à avoir confiance en Macron ( tout comme les autres ) Tout d'abord l'histoire à propos de sa déclaration d'impôts ne nous rassure pas, ensuite il ya la vente d'alstom, le CICE, ses soutiens parmi lesquels figurent de nombreux PDG et hommes d'affaires, le fait qu'il soit aussi rapidement déstabilisé/agacé lorsqu'invectivé

    Le peuple et en particulier les gens modestes pourront t'ils croire qu'il défendra aussi leurs intérêts ( avec tout le mépris que les élites dirigeantes ont montré pour les classes populaires ?)
    Nous ne savons plus vraiment en qui croire, nous nous attentons à une nouvelle désillusion à chaque quinquennat, nous qui depuis depuis notre enfance voyons le piètre spectacle donné par une partie de la classe politique.

    J'ai peur qu'avec Macron président la fracture sociale devienne béante.
    Si nous sommes autant de jeunes à nous tourner vers mélenchon c'est parce qu'il a su insuffler une forme d'espoir dans des esprits désabusés et parfois cyniques ( de tout horizons politiques)
    A tort ou à raison je ne sais pas.

    Toujours est il que le scepticisme quand au changement apporté par Macron est là, tout comme les doutes sur sa capacité à incarner avec brio la fonction présidentielle.
    Comment un candidat soutenu par des hommes d'affaires haïs d'une partie des français peut t-il apporter la justice sociale alors que les puissants de notre société sont toujours plus avides de pouvoir et de richesses?
    Nous n'arrivons plus à faire confiance, nous avons l'impression d'être une génération sacrifiée sur l'hôtel de la dette, qui pour la première fois vivra plus pauvrement que nos parents...

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    1. Bonjour Damien,
      Macron n'est pas soutenu que par des hommes d'affaire. Il est aussi soutenu par des gens comme moi :-) et bien d'autres venus d'horizon très différents. Les PDG et "hommes d'affaires" le préfèrent à Hamon/Mélenchon/Le Pen probablement. Pourquoi ? Parce que ce qui peut permettre à tout le monde de s'en sortir c'est que l'économie de la France reparte, crée des emplois, que la croissance soit boostée, que les gens aient du pouvoir d'achat pour acheter aux entreprises qui produiront et embaucheront. Bref, l'idée c'est que tout le pays doit aller de l'avant et pas seulement une seule partie de la société. Alors oui on peut se demander si cette poussée en avant/amélioration de la situation économique va profiter à tout le monde. Ça serait déjà bien si ça diminuait le chômage de façon significative. Les riches s'enrichiraient ? Ça m'est égal si la situation s'améliore pour tout le monde. Mais pour moi le principal c'est de prévenir la triche, l'exploitation, les positions dominantes. Je suis pour une société où tout le monde a droit de jouer, tout le monde sur la même ligne de départ et ensuite on respecte les règles. L'ultra-libéralisme c'est : on se fout des règles. Pas de limite. Loi de la jungle. Et là, les plus fort (riches) font la loi. Mais Macron ça n'est pas ça et la France ça n'est pas ça. Je suis pour l'égalité des chances. C'est ce qui me parait primordial. Et l'égalité des chances doit être analysées en fonction de la situation de chacun.
      Parlons maintenant de Mélenchon. Vous avez peur de la désillusion ? Vous ne serez pas déçue avec Mélenchon. Elle sera énorme ! Lisez son programme. Il faut absolument lire son programme (qui n’est pas facile à trouver dans le fouillis de ses sites). Il ne sera jamais appliqué. Il est inapplicable. Pas financé d’une part, donc totalement ruineux, destructeur (d’emploi, de cohésion, de confiance) et terriblement dangereux : Mélenchon, admirateur de Chavez et Castro, veut appliquer les règles du système soviétique où tout revient aux les « mains du peuple ». Les mains du peuple ça n’existe pas. C’est toujours les mains d’une caste.
      Il faut lire à ce propos ses propositions sur la presse. Edifiant. C’est une mise au pas de la presse, ni plus ni moins.
      Alors moi j’ai aussi un programme : avec moi, on interdit le chômage. Les gens pourront avoir l’emploi qu’ils veulent. On donnera 1200 euros par mois à tous les jeunes jusqu’à ce qu’ils aient un travail… comment on paie tout ça ? Très simple : déjà on annule la dette. Tous ceux qui nous ont prêtés de l’argent, on leur dit qu’on ne les remboursera pas. Mais plus personne ne nous prêtera alors ? Mais si ! (Comment ? je ne sais pas. Quand on veut on peut). On prendra aux riches. Et on empêchera les gens de gagner trop. Très important ça, que les gens ne gagnent pas ! (Sauf au loto peut-être et encore).
      Ce programme ne sera jamais appliqué. Il demande une nouvelle constitution. Et donc au moins deux referendum.
      Si Mélenchon est au second tour ça sera avec probablement moins de 25% des voix. Les autres veulent changer la constitution ? Je ne crois pas. Ça ne se fera pas. Il le sait parce que c’est un programme écrit pour bousculer les élections et prendre le pouvoir à gauche mais pas pour être appliqué. Mélenchon n’a jamais cru qu’il pourrait être élu et son programme n’est pas fait pour être réalisé.
      Je dirais la même chose de Le Pen.
      Les seuls candidats sérieux sont Hamon, Fillon, Macron.
      Alors oui peut-être est-ce trop peu. Droite, centre, gauche… logique.
      Vous n’avez pas confiance en eux ? Je peux comprendre. Mais ça n’est pour cela qu’il faut choisir la ruine d’un côté (Mélenchon) ou la honte de l’autre (Le Pen).
      Leurs programmes sont clairs et applicables et contrairement à 2012, ils ne seraient pas élus sur un malentendu. Donc on les choisit en connaissance de cause. Pas de désillusion possible.
      Bon choix ! ☺


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  3. Non mais franchement, voir quelqu'un qui gagne sa vie grâce au cinéma français (le secteur de l'économie française qui est probablement le plus protégé du libéralisme et de la concurrence ; on sait tous que 90% des films français perdent de l'argent, et que dans un monde parfaitement libéral, notre cinéma aurait disparu depuis bien longtemps...) nous vanter les bienfaits du néolibéralisme et le "TINA" cher à Margaret Thatcher, c'est à mourir de rire...

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